voyage en aussie

Remerciements

            Nous remercions tous ceux qui sans leur aide notre voyage ne serai pas si fabuleux:

Guy                                            le renard du bush

Jerry                               Le guide avec son sale accent

Jérome Chapalain    de l'agence pour ces trés bons conseils

info@nzvoyages.com &  info@australieautrement.com
www.nzvoyages.com & www.australieautrement.com

Tous ceux que l'on a rencontrés durant notre voyage la-bas

Tous ceux qui ont participé à notre

mariage et qui

nous ont aidé à financer ce voyage,

Et surtout à ceux qui ce sont occupés de nos deux garçons.

merci! merci! merci!

Australie du 4 au 24 août 2007

Epilogue

Voilà ça fait plus d’un an que nous sommes rentré. Nous avons mis au moins trois mois à nous en remettre, lorsque vous partez en vacance, vous revenez avec plein d’image dans la tête. Vous en discuté pendant une quinzaines de jour avec vos collègues, vous le digéré et vous passé à autre chose.

Nous avons ingéré pendant trois semaines des tonnes d’images, nous avons vécu NOTRE voyage et il ne ressemblera à aucun autre. Nous l’avons construit et réalisé, le retour fut dur :

Arrivée à l’aéroport de Londres la réalité nous a rattrapé. Les douaniers hurlaient de tous cotés, histoire de sécurité, il parait. Pendant trois semaines, on n’a entendu crier qui que ce soit, c’est les perroquets qui faisaient le plus de bruit.

               De retour en France, nous avons pris l’autoroute pour rentrer récupérer nos enfants et la aussi on s’est senti claustrophobe avec le nombre de véhicules au mettre carré. Nous avions pris l’habitude d’être seul sur les routes, voir une voiture tout les quart d’heures, nous avions le temps.

               Quand nous avions récupéré nos enfants, la aussi, on a pas tous compris, eux aussi avait vécu des moments important, la terre ne s’était pas arrêté de tourner lors de notre absence.

La routine a repris le dessus, on a bien essayé de prolonger le rêve en invitant tous les copains et amis pour leur raconter que l’on avait trouvé le paradis et nous nous sommes fait la promesse d’y retourner.

On à relu ce que nous avons écrit, nous avons trié les photos, mais il manquait quelque chose encore, raconter, raconter encore et encore, mais la les oreilles ce font rare. De la nous avons décidé de laisser sur la toile notre aventure.

              Et la boucle est bouclée, nous l’avons rêvé, nous l’avons construit grâce à Internet, nous avons réalisé ce rêve et nous le racontons sur Internet.

 Nous en parlons encore presque tous les jours en comparant ce que l’on voit avec ce que l’on a vu. Nous sommes à l’affût de tous ce qui est en rapport avec l’Australie. Nous sommes atteins, nous avons une grave maladie, c’est « l’AUSTRALIE AIGU ». Le remède…  retourner là-bas !!!!

 Nos enfants ne nous lâcherons pas, il en on plein les oreilles, ils en rêve, on leur à passé le virus tant mieux, on prolongera le rêve avec eux dans deux, trois, quatre ans…

ON Y RETOURNERA C’EST

JURE CRACHE…

Dernier jour 23 août (18° jour)

                                    Ce matin c’est le dernier jour en Australie et ça va être la course comme dab. On doit acheter les boomerangs dans la boutique vue hier et bien sûr à l’heure dite c’est fermé !

Nous attendons une demi-heure de plus, enfin la vendeuse débarque, c’est une métisse Abo, dans sa boutique, elle n’a que des objets réalisés par des aborigènes et surtout sur le sol australien donc rien de « made in china ». Nous prenons nos deux boomerangs avec leurs certificats d’authentifications, nous retournons à notre hôtel pour prendre tous nos bagages et il y en a !!! Notre avion est à 17h00, enregistrement des bagages 15h00, temps de trajet par métro 30 minutes, on ne doit pas  traîner. On mangera à l’aéroport.

A l’aéroport, il n’y a pas trop de monde, l’enregistrement ce fait assez rapidement bien que nous avons un sac de 17 Kg de plus et que nos sacs à dos respectifs font 5 Kg de plus !!!!!Cadeaux  cadeaux.

Quelque chose nous tracasse ! Il y des mecs avec des caméras qui attendent, nous imaginons bien que notre retour en France ne fera pas la une des télés australiennes bref nous sommes au aguets.

 Là nous voyons notre couple de français  Anne-Laure et Johan, ceux qui avait fait un rami avec nous à Uluru le 14 août. Il nous explique leur dernière semaine dans le nord de l’Australie et dans la barrier de corail. Nous leur expliquons notre périple en voiture dans la péninsule d’Eyres et notre séjour maussade à Sydney. Leur avion part plus tôt que le notre mais nous avons le temps de manger ensemble, nous mettons en commun tous notre argent australien car dans deux heures, il nous sera plus utile. Nous arrivons à avoir un repas correct avant de les accompagner à leur porte d’embarquement re-au revoir et re-promesse de ce contacter en France.

Nous nous approchons gentiment de notre porte d’embarquement et tout à coup un grand chambardement dans l’aéroport, les projecteurs des caméras sont allumés, une foule s’amasse autour. Nous nous faufilons dans la nuée, nous découvrons des grands types baraqués dans des costumes gris clairs assez gauches et surtout pas à l’aise de ce remue-ménage.

Ce sont LES RUGBYMAN DE L’EQUIPE D’AUSTRALIE. Il prennent le même avion que nous, forcement, ils vont jouer la coupe du monde en France !!!!!!!!!!!!!!!

Comme des gamins nous demandons des autographes et surtout Johanne a le bon réflexe de prendre le maillot de rugby que l’on a acheté à Dany pour les faire signer dessus, les mecs sont très sympas, ils acceptent photos, dédicaces avec le sourire sans broncher.

Et c’est comme ça que nous embarquons dans l’avion accompagné des joueurs, bien sûr eux sont en première classe! Nos places sont dans la rangé du centre mais au bord de celle-ci ça facilitera nos déplacement.

Nous décollons à l’heure.

Bye bye l’Australie…

Sydney 22 août (17° jour)

                  Aujourd’hui, c’est le jour des plages, Bondi beach et Manly beach. Pour la première, nous prenons le bus qui nous amène de l’autre côté de la ville. C’est la plage des surfeurs, il  fait  à  tout  cassé 7 à 8° avec du vent c’est la caillante. Effectivement, il y a pas mal de vagues. En s’approchant, You s’en prends une de plein fouet, elle est froide mais une demi-heure plus tard avec le vent You est sec.

Nous réalisons que nous sommes devant l’Océan plus grand de la planète, l’océan pacifique, mais en cette période, il n'y a pas foule sur la plage, quelques groupes  de  touriste, mais les surfeurs sont ailleurs.

Le  sable  est  blanc et  fin, il  est  jonché de méduses  elles sont petites, bleues avec de très grands filaments, au bout de cette plage, il y a une sorte  de  piscine toute carrelée avec un rebords qui sert à retenir l’eau de l’océan et qui  protège des vagues, une mosaïque sur le mur décore cette piscine à ciel ouvert.

Cela  fait  une petite heure que nous sommes sur cette plage et nous  voyons  arriver  un  groupe  de  collégiens  tous  en  uniformes cravates  pour les garçons et jupes pour les filles. Dix minutes plus  tard, il réapparaissent en combinaison de plongée, là il commence des exercices d’échauffements sous les explications d’une prof blonde à l’australienne. Il font des grands ronds avec leur bras et leurs pieds à plat ventre sur le sable et vont se mettre à l’eau tous munie d’une planche de surf sous le bras. Chez nous en Haute Savoie, les collégiens l’hivers vont au ski avec leur école, à Sydney en hivers ils vont faire du surf ????

Nous envoyons quelques cartes postales en France pour marquer le  moment  et  nous  reprenons le bus pour retourner au centre ville.

Nous nous baladons et nous faisons quelques achats cadeaux, plus un grand sac de sport car nos dépenses souvenirs ont explosé puisque notre budget nourriture a diminué d’un tiers. En attendant de reprendre la navette pour Manly beach et en passant devant la mairie de Sydney, nous apercevons des drapeaux aux couleurs de l’équipe australienne de rugby. il y a aussi des supporters, on demande se qui se passe,  on nous dit que l’équipe nationale viens assister à un apéro à l’occasion de leur départ le lendemain pour la coupe du monde qui ce déroule chez nous ! Joe décide donc d’aller acheter le maillot de rugby qu’elle veut faire dédicacer pour Dany. On fera plusieurs boutiques avant de retrouver la bonne et à notre retour à la mairie c’est fini !

Déçu, nous nous dirigeons vers  l’embarcadère pour prendre une navette fluviale direction une autre baie de Sydney, Manly beach. Le décors est splendide, nous  avons à  notre  droite l’opéra et à notre gauche the bridge, plus nous nous éloignons plus nous découvrons la city avec ses buildings, c’est vraiment la vue de Sydney que tout le monde à vu à la TV.

En sortant de la baie nous commençons à avoir le roulis de l’océan, les gens rentre à l’intérieur du bateau car les vagues inondent le devant. Nous arrivons au bout de vingt minutes, cette partie de Sydney ne ressemble pas du tout à la city, de petites maisons, des commerces à taille humaine et une plage très agréable bien que le temps ne nous donne pas l’occasion de nous baigner. Pour nous réchauffer, nous buvons un « café australien », nous prenons le bateau du retour car il se fait tard, le temps c’est dégagé, nous avons droit à un couché de soleil sur l’opéra : fantastique !

Sur le parterre de l’opéra ou l’on fait une série de photos nous croisons un monsieur qui dessine l’opéra au fusain il reste impassible devant notre curiosité c’est superbe. Nous reprenons la route en direction de l’hôtel en croisant toujours des joggers comme tout les soirs. On s’arrêtera dans un bar pour prendre une petite bière on y trouve des gens qui jouent au poker et d’autres  qui sortent du bureau et viennent boire un verre entre collègues il y a une ambiance bon enfant.

On décide de manger sur place avant de rejoindre l’hôtel. Nous faisons les sacs pour le grand retour en France sniff sniff et là comme dab nous ne ferons pas longtemps avant de nous endormir complètement fatigués. Ca doit être l’air australien.

AUSTRALIE TU NOUS TIENS…

Sydney 21 août (16° jour)

                                     L’hôtel est calme, nous déjeunons dans  la cuisine équipée à notre étage où  nous avons le ptit dej à disposition.

Nous commençons notre périple dans Sydney avec les transports  en  commun. Sydney a   un métro  qui dessert bien la ville mais c’est mieux de circuler avec le réseau des bus. Sur le trajet de l’allée, nous rencontrons un chauffeur de bus qui parle français. Il nous dit qu’il vient de Nouvelle Calédonie, il s’est installé ici pour le boulot, pendant le trajet, il nous donne deux ou trois trucs sur Sydney.

Nous arrivons au centre de  la  city et  nous voyons que  les  anciens  bâtiments  côtoient  les buildings  tout neufs. Résultat, c’est une grande ville tout  à  fait comme celle que nous avons en Europe. Nous sommes un peu déçu, il n’y a rien « d’australien ». Nous découvrons Darling  Harbour et la  Tower.   nous  montons  dans la tour pour voir  Sydney  sur  360°, c’est un superbe spectacle. Sydney est une jolie ville vue de haut, à vraie dire c’est la baie qui donne son charme.

Demain, nous prendrons les transports fluviaux.

                    Pour le repas de midi où plutôt de 15h00, nous trouvons au sous sol d’un « supermarket » une dizaine de stands asiatiques. La nourriture  australienne ne  nous manque  pas trop, nous sommes heureux de manger « bon », pas cher et en quantité.

Nous continuons de visiter la ville, dans la city, il ya beaucoup de boutiques, nous en repérons certaines pour nos futures achats cadeaux. Nous allons  au  musée  de  la marine  où il  y a un bateau militaire amarré  au port.

Nous  finissons  la journée en visitant l’aquarium en pleine nuit car elle tombe à 18h30.

                                   Pour prendre notre bus de retour, nous étudions la carte de transport et là sans rien demander, une femme en tailleur et attaché-case, nous demande si nous sommes perdus et nous aide en nous donnant le numéro du bus et l’endroit de l’arrêt. Nous attendons le bus, deux minutes plus tard notre chère dame revient et nous dit de demander au chauffeur pour être sur de notre itinéraire. Cela fait plusieurs fois que des australiens sont près à nous venir en aide ou nous indiquer le chemin sans rien de leur demander. 

AH CES AUSTRALIENS…

Transfère sur Sydney 20 août (15° jour)

                                        Nuit correcte, réveil à 8h malgré l’état de l’hôtel mais pour le petit déjeuné nous avons le droit à deux crêpes préparé par un vieux qui là, des toasts et un café bouilli mais un ptit dej qui le tient le corps.

Nous faisons un dernier tour en ville pour les achats souvenir et des cadeaux perdus à l’arrivée à Adélaïde. Nous roulons vers l’aéroport pour rendre la voiture et surprise, ils ne font même pas le tour du véhicule, ils ne la regardent même pas alors que nous avions passé près d’une heure pour le nettoyer. Nous nous dirigeons à la porte d’embarquement mais Jo ne suit pas, elle décide d’aller raller pour le sac perdu! A mon avis un sac en plastique qui tombe avec des casquettes et des babioles ça ne doit pas trop traîner sur le tarmac. Surprise, Jo revient avec le fameux sac en plastique que l'on a perdu il y 4 jours de ça … ?

Nous embarquons, bye bye le sud de l’Australie, Welcome Sydney et le pacifique. A l’arrivée, nous nous dirigeons aux sous sol de l’aéroport pour prendre notre pass transport de quatre jours et on monte dans le métro en direction de notre bacpackers. Bien entendu la sortie du métro n’est pas tout près de l’hôtel, nous passons une bonne ½ heures à trouver la rue. Mais grâce à un habitant du quartier sans rien lui demander nous indique la direction, bonjour la générosité des australiens et si en en France …

La chambre avec un grand lit du bacpackers est correcte avec télé et douche, il y a une cuisine à chaque étage ainsi que des blocs sanitaires propres. Nous sommes rassurés car vu de l’extérieur cet hôtel n’en amène pas large ! Bref, on a les clés de la chambre cela nous permettra de laisser toutes nos affaires en vrac sans être obligé de ranger chaque jours.

Nous décidons d’aller en ville à pied car le système de bus, nous ne le comprenons pas trop, on verra plus tard. Sydney est une grandes ville à part la conduite à gauche, il y des grattes ciel et beaucoup de monde. Nous descendons sur la baie et nous découvrons l’opéra, de près le toit blanc est recouvert de carrelage.

On voit le fameux pont, à première vue, il est comme la tour Effel « un tas de ferraille » mais d’une prouesse technique ! Donc ce pont est nettement plus joli quand il est éclairé la nuit. Nous nous lassons pas de regarder cette baie car on la tous vu à la télé mais aujourd’hui nous sommes devant … La baie fourmille de bateaux de toutes tailles, des navettes qui relient les autres berges de Sydney, les bateaux qui font des croisières dans cette immense baie, c’est une ville où l’eau est très présente.

Nous arpentons la ville sans se rendre compte que nous marchons depuis 4-5 heures et que notre ventre cri famine, nous trouvons bonheur dans une échoppe qui vend des pizza avec garnitures à volontés, en sortant nous sommes rattrapé par la réalité, l’hiver à Sydney c’est 8-9 degrés et la nuit c’est la caillante, les gens fond quand même leur jogging dans les parcs à la sorti de leur bureau ça bouge beaucoup. Nous rentrons à l’hôtel pour se réchauffer, nous mettons la télé pour voir mais à par le foot australien les émissions ne sont pas très intéressantes, nous étudions les carte de transport pour demain car nous allons visité Sydney de long en large alors la consigne c’est de ne marché qu’un minimum.

Sydney…

La route des vins 19 août (14° jour)

                                    Superbement bien dormi, pour le petit déjeuner, nous nous retrouvons seuls dans une salle de l’hôtel où la table est mise comme à l’ancien temps avec des couverts en argent, pot de confiture, etc.… Madame vient prendre notre commande et le fils passe quelques secondes avec nous pour échanger nos adresses.

Nous reprenons la route après un au revoir chaleureux. Direction la route des vins, il y a deux routes, celle de Clare Vallée et celle de Barossa, ce sont des cépages d’Alsace. On en goûte de bon et de moins bon, en Australie la dégustation est gratuite, on ne te demande même pas si tu veux en acheter, nous en ramènerons trois bouteilles car dans l’avion nous n’avons pas le droit à plus.

Dans l’après midi une petite fringale nous prend, nous entrons dans une « sandwicherie » avec du vrai pain, ça fait deux semaines qu'il n'y a que du pain de mie! c’est bon mais un peu cher.

Nous rencontrons une femme qui parle français, elle habite Perth et prend des cours de français, c’est vrai, elle parle bien avec un gros accent australien mais la conversation est très plaisante, elle est en vacance dans la région et la route des vins est très fréquentée par des touristes australiens, les rues ne sont pas déserts dans ce coin là, ça change des régions que nous venons de traversées où il n’y avait qu’une voiture tous les quart heures et des routes en droite ligne. Ca ressemble vraiment à l’Europe.

On reprend la route pour Adélaïde, nous passerons ¾ heures pour laver la voiture car la piste ainsi que la route, rend le bas de caisse bétonné de cet amalgame de terre rouge et de goudron. Après avoir passé la voiture dans une machine automatique à rouleau dont nous ne connaissons pas le fonctionnement ce qui a fait rire pas mal de personne du coin, encore une fois, ne passer pas dans le coin, ils vous prendrons pour des français tous aussi débiles que nous ! Ensuite nous sommes obligés de passer la bagnole au karsher, ça colle, tout ça pour ne pas avoir d’ennui à l’aéroport lors de la remise de la voiture car dans le contrat était bien spécifié que rouler sur la piste avec ce véhicule était strictement interdit.

Nous mettons un peu de temps comme dab à trouver notre bacpackers, pas de chance, c’est l’un des plus crade que nous avons fréquenté depuis notre arrivée en Australie. La réservation par Internet à 20 000 Km de distance n’est pas toujours juste, tant pis nous dormirons dans nos sacs à viande mais dans la chambres de 6 lits nous serons seuls.

Nous descendons en ville pour repérer un magasin de souvenir pour racheter les cadeaux dont nous avons perdu à l’aéroport, nous reviendrons demain matin avant le départ pour Sydney. Pour l’instant nous buvons notre bière journalière dans un pub où sur les murs il y a que des écrans de télé qui retransmettent du foot australien et ce soir Adélaïde joue un match important

.

Nous arpentons la rue très animée ce soir, elle est remplie de resto de toute sorte, nous nous faisons alpaguer un petit bonhomme très italien qui nous fait sont affaire et nous convint de manger dans sont restaurant, ce soir ça nous changera. Pâte pour Jo et pizza pour You et surtout plateau de vrais fromages ainsi du café italien. La note est douloureuse mais pour une fois !

Retour à l’hôtel, on se douche, c’est toujours aussi crade mais on passera une bonne nuit. 

20 000 Km et il y a

toujours du bon vin …

Australie du sud 18 août (13°jours)

Il fait beau, nous quittons l’hôtel à 8h, nous déjeunons en terrasse face à la mer. 9h on met de l’essence et nous nettoyons le pare brise sous les yeux hébétés des clients de la station !

Nous prenons la route pour la ferme aux animaux, 15 minutes de Port Lincoln, on mettra 30 minutes avec 50 Km de piste rouge pour que Jo puisse voir UN KOALA au moins dans sa vie !!!!! You ira défier un Wonbat dans sa cage pour le faire sortir de son repaire et surprise c’est un nounours avec un groin ! On se dirige ensuite vers les émeus et une autruche très existée par Youcef, impressionnant, elle se met à genou et bat des ailes en bougeant la tête de gauche à droite.

Dans un enclos, un kangourou et un mouton s’approche de nous dés que nous pénétrons. On peu les caresser, le mouton en profite pour chiper la feuille que You avait dans la main, on en récupérera ¼ de la feuille.

Après une heure de visite, nous reprenons la route. Au bout de 200 Km, nous prenons un ferry à Lucky Bay, 150$ pour 2h de traversée du golf de Yorck qui nous fait économiser 4 à 5h de route, ça va nous permettre de faire la route des vins dés le lendemain matin, nous serons à 1h de Claire Vallée.

De l’autre coté du golf, nous tombons sur un village Wallaroo, c’est un arrêt sur le temps, on se croirait en 1920-1930, des saloons en guise de bar, des maisons avec des arcades pour se protéger des intempéries.

Nous faisons le tour du centre ville en quête d’une chambre pour la nuit. Nous arrivons à un saloon où Jo va demander le prix de la chambre, 69$ trop cher et nous repartons pour un motel le « Sonbern », nous entrons et là surprise nous avons l’impression de rentrer dans un musée de 1900, on s’attend à voir débarquer nos arrières grands parents.

Un homme vient à notre rencontre, c’est le patron, il nous explique que ses chambres sont à 95$, nous lui disons que ça ne rentre pas dans notre budget mais il nous saute dessus au moment où nous faisions demi-tour pour nous dire qu’il a une petite chambre pour 65$ mais les sanitaires sont sur le pallier. Nous le suivons et là superbe belle chambre équipée pas très grande avec un grand lit moelleux. Il nous dit que nous serons très bien là car nous sommes vendredi et qu’au saloon de tout à l’heure, il y aura du bruit toute la nuit puisque c’est le seul de la région. Nous nous installons rapidement, bizarrement, il nous propose un chauffage d’appoint pour la nuit. Dans la discussion, il nous informe qu’il a un garçon de 10 ans qui apprend le français à l’école, il nous le présente celui-ci baragouine deux phrases apprises par cœur, nous lui expliquons que notre fils de 11 ans lui apprend l’anglais et que cela serai bien de correspondre ensemble, rendez-vous demain matin au ptit dej pour l’échange d’adresse.

Enfin, nous sillonnons la ville pour trouver un resto, on trouve une marina récente ça casse le charme de cette ville ; pour le resto nous sommes obligés de demander aux passants qui nous indique le port, là bas non plus c’est pas top, nous nous rabattons sur le fameux saloon. La bière faisant, Jo part d’un fou rire magistral, elle a du mal à m’expliquer : il y a deux petits vieux au comptoir qui nous on dévisagé lors de notre entré comme si nous débarquions de la planète Mars, l’un ressemble à Popeye 70 ans bien tassés avec des mimiques à n’en plus finir, il bloque sur le décolleté de la serveuse pas très fraîche et rentre en transe tout en frémissant de joie : bonjour le tableau. Après quelques parties de billard offertes par la serveuse, le pub se rempli de joueur de jeux de grattage, enfants, parents et grands parents, ils boivent un verre et s’engouffrent à travers une porte, c'est le resto que nous n’avions pas vu tout de suite.

Nous faisons la queue pour commander notre menu, la serveuse est déjà au courant que nous sommes français ça à du faire le tour de la ville en peu de temps. Nous mangeons superbement et toujours pour pas cher. Nous retournons à notre hôtel pour nous coucher et pendant la nuit nous sommes contant d’avoir le chauffage car c’est « la grosse caillante ».

Voyage dans le temps…

Sud de l’Australie 17 août (12°jour)

Nous nous réveillons à 5h30 et nous resterons au lit jusqu’à 6h30 en essayant de se réchauffer. Après une douche et une infusion de café, nous reprenons la route pour Bird Bay 350Km.

Ce matin, beau temps mais froid, nous mettons de l’essence (avec quelques difficultés pour trouver le système d’ouverture !) avant de partir on ne sait jamais dans ce pays de lignes droites à perte vue. Nous traversons quelques villages très espacés les uns des autres, si on peut appeler çà village, une rue centrale et quelques maisons, on se croirait au far west. A part deux émeus, deux kangourous et des moutons rien d’autre ah ! Si une mue de serpent à failli attaquer Johanne pendant un arrêt pipi derrière un talus au bord de la route, une leçon bien apprise : nous ne sommes pas en France on ne fait pas pipi n’importe où en Australie « pays de sauvage ».

Kimba, nous nous arrêtons pour prendre le petit déjeuner. Une rue habitée depuis 150 Km ! Port Kenny, premier contact avec l’océan et les cormorans, nous voulions aller à Bird Bay mais c’est de la piste sur 48 Km et notre réserve de carburant est faible pas de risque, on poursuit sur Venus Bay. Petit village où nous prenons un café bouilli (on se refait pas !) en terrasse et nous apercevons en face, un troupeau de petites vieilles aux chapeaux rouges dans de grosses voitures sûrement un club de retraitées. On fait le tour du village (deux rues) et cinq émeus qui traversent la rue sans se poser de question ça c’est l’Australie ! Il y a un point de vue, le ressac de l’océan vient s’écraser sur les falaises, la force de la nature se dégage de ce spectacle. Jo pense voir un aileron de dauphin dans la baie. Rien d’autre, nous décidons de tracer sur Port Lincoln.

Sur la route, nous apercevons des lacs salés nous nous engageons sur la première piste à droite, elle devient boueuse, nous nous arrêtons pour admirer la vue et en repartant on s’enlise, Jo prend le volant et You pousse comme un damné, il nous faudra bien dix bonnes minutes pour s’en sortir, la voiture a fait son bain de boue ! Nous espérons que personne nous a vu car il a du se foutre de notre gueule de touriste.

Port Lincoln, on recherche un backpacker mais on se rabat sur un motel à 40$ la nuit. On ira en ville boire une bière dans un pub et comme on ne trouve pas de resto qui nous convient, nous rentrons au motel qui fait restaurant aussi. Nous sommes accueillis par le patron qui nous explique que son frère vit entre Toulouse et Albi (la terre est petite non ?). Nous prenons une table, nous sommes soignés aux petits oignons-You explique à la serveuse qui le drague que nous sommes de jeunes mariés et que nous faisons notre voyage de noce en Australie, alors on a droit à la bougie et les petits anges sur la table.

Au menu, travers de porc, steak, huîtres et salade à volonté avec une bonne bouteille de vin. On se rend vite compte que tout le monde est au courant de notre voyage de noce. Nous montons nous coucher avec le reste de bouteille sous les sourires de la serveuse ! Les 500Km d’un jour au lieu de deux ont raisons de nous, on s’endort comme des masses.

Bonne journée pas la moindre

nageoire d’un lion de mer…

Adélaïde16 août (11°jour)

You au volant et Jo qui serre les fesses. Il nous faut traverser Adélaïde pour prendre notre direction, ça fait bizarre de se faire doubler des deux cotés d'une avenue qui compte pas moins de cinq voies mais à la grande surprise de Jo, You se débrouille pas mal. Il ne calera qu’une fois et se battra plusieurs fois avec les essuie-glaces, ces enfoirés ont inversé les clignotants avec les essuie-glaces.

 Nous nous installons avant de repartir pour manger, nous ne voulons pas prendre le risque de se paumer encore donc le premier fast food fera l’affaire ! bien évidement, il est 20h20 çà ferme dans dix minutes alors il nous reste des frites et un poulet le tout pour 23.50$ plus deux bières, on rentre au bungalow, on allume le chauffage à fond (la France est bien loin). Nous mangeons devant la TV rien de bien intéressant au programme, une bonne douche et au lit.